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Les organisations féminines congolaises : pour un développement partcipatif“,

jeudi 5 novembre 2009, par Albertine

L’article de Albertine Tshibilondi est publié dans un ouvrage collectif dirigé par SCHULZ Manfred (ed.),

"Entwicklungsträger in der DR Kongo. Intwicklungen in Politik, Wirtschaft, Religion, Zivilgesellschaft und Kultur",

Band 100, Berlin, éd. Lit-Verlag, 2008, pp. 388-398.

L’ouvrage présente une vue d’ensemble sur la situation actuelle de ce vaste et important pays, la R. D. Congo. Le but final de cette étude est d’offrir des démarches réalistes à une politique de développement. Les conditions objectives de développement sont présentes, car la RDC réalise depuis peu - comme un certain nombre d’autres Etats africains – une croissance économique appréciable, même si la diversification, la productivité et la production des produits finis lui font encore défaut. En tout cas, une ébauche concrète de développement se dessine grâce à cette croissance économique. Mais étant donné que la souveraineté de l’Etat reste précaire, les efforts doivent se concentrer sur la concrétisation de la bonne gouvernance comme un des facteurs de développement les plus importants.

Albertine Tshibilondi montre que dans cet effort de reconstruction, les femmes congolaises et leurs organisations jouent un rôle socio-économique important.
Comment alors assurer l’éducation pour tous, et notamment celle des filles dans un pays déstructuré par la guerre d’agression, où l’infrastructure scolaire est désuète ou inexistant ? Comment promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes lorsqu’elles demeurent majoritairement analphabètes et que leur production ne sert qu’à la survie des familles ? Comment promouvoir leur autonomie lorsqu’elles sont dépendantes économiquement et ne peuvent pas accéder, dans les mêmes conditions que leurs partenaires masculins, aux autres ressources et aux crédits ?
Pour l’auteur, une des solutions à ces problèmes réside dans l’appui et le renforcement des capacités des organisations féminines, d’une part comme lieu d’investissement de l’économie dite populaire, d’autre part comme lieu d’éducation et d’éveil à un développement participatif dans l’espace congolais.