COMMUNIQUE DE PRESSE TABLE RONDE 10 DECEMBRE 2008

Un plaidoyer fort pour l’application des textes et la fin de la guerre et des violences aux femmes en R. D. Congo. Soixante ans après son vote par les Nations Unies, que reste-t-il aujourd’hui de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, de ses promesses, des engagements à la respecter pris par les Etats ?

Un constat mondial :

Depuis la fin de deux guerres mondiales, il y a eu certes un certain progrès dans le respect des valeurs fondamentales qui fondent la dignité humaine. Mais un défi reste à relever, car partout dans le monde, les Droits Humains sont de plus en plus bafoués. En temps de paix, comme en temps des conflits et des guerres, les populations civiles, notamment les femmes et les enfants sont aujourd’hui les premières victimes de la barbarie humaine et de la violence multiforme.

Un texte ne suffit pas…

Un texte ne suffit pas. Il faudrait, à la tête des Etats et des institutions internationales, des femmes et des hommes imprégnées de ces valeurs fondamentales de notre humanité et qui veillent scrupuleusement à les appliquer dans toutes les situations tant au niveau individuel que mondial.
Cette table ronde est un moment important pour nos institutions et organisations de rappeler et de sensibiliser sur l’importance de cette Déclaration et l’urgence de son application partout dans le monde. Un regard croisé du monde académique, des magistrats et juristes, des acteurs de terrain avec les étudiants, les jeunes, nous permettra de redécouvrir les valeurs fondamentales de notre humanité. Un débat enrichissant pour nous éclairer, à notre petit niveau, de passer des paroles aux actes, du dire au faire, pour le respect des droits fondamentaux de tout être humain, notamment en R. D. Congo.

Du Dire au Faire

Il existe des textes et conventions internationaux et régionaux qui traitent de la question des violences faites aux femmes : la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, le protocole additionnel à la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique ou le protocole de MAPUTO (Union Africaine), les résolutions 1325 et 1820 du Conseil de Sécurité des Nations Unies notamment, le protocole 11 du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs, sans parler de différentes Résolutions du Parlement et du Sénat Belge.
Notre plaidoyer qui rejoint la demande pressante des femmes partout dans le monde, notamment des congolaises, est que ces textes ratifiés par les Etats soient appliqués et que les conflits et les violences qui les accompagnent cessent en R. D. Congo.

Rendez-vous :
 Mercredi 10 décembre 2008
 Heure : 12h -15 h
 Université Libre de Bruxelles, Institut de Sociologie, avenue Jeanne 44 - Salle Baugniet au Rez-de-chaussée
 Accès libre
 Contact : CEAF&RI