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Formation "Genre et Développement" par le CEAF&RI

lundi 27 décembre 2010, par Albertine

CEAF&RI anime une formation "genre et développement". Les participant-e-s témoignent de l’importance de la sensibilisation dans la perspective genre pour un changement de statut de la femme dans les pays du Sud, car ce comcept est aujoud’hui très critiqué, car mal compris...

Formation genre et développement

Prof. Albertine TshibilondiCe 25 novembre est une date historique pour les femmes. Il s’agit de la journée internationale pour 1’é1imination de toutes les formes de violences et de discriminations à 1’égard des femmes. Cette journée coïncide avec une session de formation sur "genre et développement" animée par Albertine Tshibilondi, dans un Institut international à Bruxelles. Le public est multiculturel, avec une riche expérience de terrain. Ils viennent de l’Afrique (la majotirté des participant-e-s, plus d’hommes que des femmes), l’Amérique Latine, l’Asie et l’Europe. Une occasion de faire le bilan sur la situation de la femme dans le monde, trois décennies après ces différentes Conventions, Déclarations, Plans d’Action et Protocoles sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde.-----

Vulgarisation et application des lois : un combat à poursuivre

C’est déjà un pas important d’avoir ces instruments juridiques, mais il reste encore beaucoup à faire dans la vulgarisation et l’application des lois pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans plusieurs contextes culturels, notamment dans les pays du Sud où le concept de genre est très critique à cause d’une mauvaise interprétation. Après une analyse rigoureuse et contextualisée du "genre", nous avons constaté que dans presque tous les pays, l’égalité de genre reste un défi majeur. Pour les pays du Sud, il faut poursuivre la formation et la sensibilisation des femmes, notamment rurales, dans la connaissance et la défense de leurs droits. Les participant-e-s témoignent...-----

A propos de "l’égalité de genre" : Témoignage

Les femmes et les hommes qui ont participé à cette formation témoignent :"Votre cours, "Genre et développement", nous a permis d’examiner avec lucidité les situations des sociétés du Tiers-Monde en général et de l’Afrique en particulier, notamment la lutte contre la pauvreté et le traitement infligé aux femmes. Vous militez pour que la femme soit considérée au même titre que l’homme. Que la femme africaine soit reconnue en tant que participante au développement du continent africain. Certes, hormis la maternité, tous les rôles sont interchangeables entre homme et femme. Pour mieux comprendre l’enjeu de cette thèse, vous ne voulez pas nous donner l’information, mais vous nous avez invités et appris à chercher l’information à travers les médias, les nouvelles technologies de l’information, et les livres : Plan d’action de Pékin, Mexico, Protocole de Maputo et dans les différentes conférences mondiales sur la situation de la femme. Pendant le cours, vous avez consacré le temps d’échanges en groupe. Et à nos questions, vous avez répondu en responsable. Vos réponses ont fort enricihis nos connaissances. ....et merci pour toutes vos connaissances partagées avec nous. Avec nos meilleurs voeux pour 2011" (Bénin, Burkina Fasso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Rwanda, Tchad, Pérou, Chine, Belgique....).