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25 mai, Journée Mondiale de l’Afrique. Investissement de la Diaspora en Afrique : "sixième région" de l’Union Africaine

lundi 25 mai 2020, par Albertine

En ce 25 mai, Journée Mondiale de l’Afrique, CEAF&RI rappelle le rôle économique de la diaspora africaine considérée par l’Union Africaine comme sa "sixième région", avec une mention particulière à l’apport incontournable de la diaspora africaine féminine longtemps occulté. Découvrez les analyses de la Pr. Albertine Tshibilondi sur l’impact socio-économique de la diaspora africaine, notamment féminine.

La diaspora et le développement du continent

L’union Africaine considère la diaspora africaine comme la "sixième région" d’Afrique. Elle devient incontournable pour le développement du continent. Elle est même de plus en plus reconnue statistiquement pour sa contribution financière à la construction et au développement du continent.

Diaspora, investisseur en Afrique

La diaspora africaine réalise des transferts de Fonds vers l’Afrique qui dépasse l’Aide Publique au Développement (APD) des pays donneurs membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), fixée à 0,7 % de leur revenu national

Quelques chiffres

La diaspora africaine dans le monde compte 112,65 millions de personnes en Amérique Latine ; 39,16 millions en Amérique du Nord ; 13,56 millions aux Caraïbes et 3,51 millions en Europe. Surtout elle réalise des transferts qui dépassent de loin l’Aide Publique au Développement, comme on l’a déjà noté. En 2014, les transferts des fonds s’élèvent à....
Lire la suite dans Albertine Tshibilondi Ngoyi, "Eduquer à l’interculturalité. 10 ans d’expériences du CEAF&RI", dans Albertine Tshibilondi Ngoyi, Ensemble construire l’interculturel. Perspectives Africaines, Paris, L’Harmattan, 2019, p.11-30.

Impact socio-économique de la diaspora féminine africaine

"(...) Les femmes sont devenues des actrices socio-économiques de plus en plus visibles. Elles se reconvertissent facilement dans les nouveaux métiers, pour accéder au marché de l’emploi, et contribuent ainsi au développement socio-économique du pays d’accueil et / ou d’origine.Leur apport ne devrait-il pas être pris en compte dans les statistiques de PNB (Produit National Brut). Elles contribuent désormais, parfois plus que les hommes au transfert des ressources vers leur pays d’origine. Plus qu’eux, les femmes tiennent au lien avec l’Afrique. (...) De nouveaux canons de transfert voient le jour...". (p. 150-151).
Lire la suite dans
Albertine Tshibilondi Ngoyi, "Genre, migration et interculturalité", dans Albertine Tshibilondi Ngoyi (dir.), Ensemble construire l’interculturel. Perspectives Africaines, Paris, L’Harmattan, 2019, p. 145-153.
Livre disponible au Fonds de documentation AT / CEAF&RI,

Référence
Albertine Tshibilondi Ngoyi (dir.), Ensemble construire l’interculturel. Perspectives Africaines, Paris, L’Harmattan, 2019. (En librairie et en numérique chez L’Harmattan).
Contact  : CEAFRI